Help Lana Ponting, MK-Ultra survivor, organized by Faure Elisabeth

Le français suit

Meet Lana Ponting.

At 82, she is one of the last living survivors of the infamous MK-Ultra brainwashing experiments carried out at Montreal’s Allan Memorial Institute during the 50 and 60s, and has suffered trauma ever since.

This page has been set up to help Lana live a better life as she hopes for justice.

Run by Dr. Ewen Cameron, the MK-Ultra program was a collaboration between the Canadian government, McGill University, the Royal Victoria Hospital, the United States government and the CIA.

At the Allan, Dr. Cameron was given access to patients who had been committed under the flimsiest of premises, often nothing more serious than simple depression, asthma, facial nerve damage, or a temperamental attitude.

Its victims were subjected to vile experiments including restraints, isolation, ECTs, overdoses of insulin resulting in medically-induced comas, and drugging with substances including LSD.

Lana was admitted at the age of 15. Once imprisoned in the Allan Institute, Lana was subject to severe abuse and torture, including being gang-raped.

She was given a heavy cocktail of drugs that wiped out her memory of two years of her life.

Lana was eventually transferred to the Misericorde Hospital.

Lana went on to give birth to two children. One lived less than 24 hours after birth, and the other was taken from her and placed for adoption. Lana was forced to sign her baby away under the influence of drugs and under duress and cannot recall even signing the papers.

Today, Lana is living as a poor pensioner, with serious mobility issues. Her monthly income can only cover the cost of her rent, food, and daily upkeep for her beloved cat, Little Girl Peaches.

Indeed, Lana will often forego her own needs to make sure Peaches has food and care.

Lana has joined forces with the Mohawk Mothers to question the current construction underway at the site of the former Royal Victoria Hospital, where McGill contractors are disturbing land that is likely to contain mass graves of Indigenous people, MK-Ultra victims, and others.

During her time at the Allan, Lara was able to sneak out of the hospital once and went around the grounds once, witnessing people digging soil in the middle of the night. The area where she witnessed this activity has since been identified as an area of interest in the ongoing investigation.

Lana and other victims of Dr. Cameron and MK-Ultra have now been waiting for years as a class-action lawsuit slowly winds its way through the courts.

The Canadian government refuses to settle the case and issue a formal apology, although nothing prevents them from doing so.

Lana’s story has been covered by media such as the CBC, who last reported on her plight in 2020.

Today, Lana is still awaiting justice and compensation.

At this rate, Lana may not live to see any settlement at all, and her only wish is to live her final years pursuing the truth and to see some compensation before it’s too late.

Lana and her supporters provide inspiration to the thousands of others who are similarly frustrated in their positions having endured a lifetime of grief and loss with no official acknowledgement or compensation.

Please give a donation if you can, and if you cannot, please share Lana’s story.

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Je vous présente Lana Ponting.

À 82 ans, Lana est l’une des dernières survivantes des tristement célèbres expériences de

lavage de cerveau du projet MK-Ultra menées à l’Institut Allan Memorial de Montréal

dans les années 50 et 60, et elle a souffert plusieurs traumatismes depuis lors.

Cette page a été mise en place pour aider Lana à vivre dans de meilleures conditions, elle

qui espère que justice lui sera rendue.

Dirigé par le Dr Ewen Cameron, le projet MK-Ultra fut le fruit d’une collaboration entre

le gouvernement canadien, l’université McGill, l’hôpital Royal Victoria, le gouvernement

des États-Unis et la CIA.

À l’institut Allan Memorial, le Dr Cameron eut accès à des patient.e.s qui avaient été

interné.e.s sous les prétextes les plus futiles, souvent sans plus de gravité qu’une simple

dépression, de l’asthme, une lésion du nerf facial ou un tempérament capricieux.

Ses victimes étaient soumises à des expériences ignobles : contention, isolement,

électrochocs, surdoses d’insuline provoquant des comas médicaux. Elles étaient

également droguées avec des substances telles que le LSD.

Lana y fut admise à l’âge de 15 ans. Une fois emprisonnée à l’Institut Allan, Lana fut

soumise à de graves abus et tortures, y compris des viols collectifs.

On lui administra un lourd cocktail de médicaments qui lui fit perdre la mémoire de deux

ans de sa vie.

Lana a finalement été transférée à l’hôpital de la Miséricorde.

Lana donna ensuite naissance à deux enfants. L’un d’eux vécut moins de 24 heures. Sous

l’influence de drogues et sous la contrainte, l’autre bébé lui fut retiré et placé en vue de

son adoption. Lana ne se souvient même pas d’avoir signé les papiers.

Aujourd’hui, Lana vit comme une pauvre retraitée, avec de graves problèmes de mobilité.

Ses revenus mensuels ne lui permettent que de payer son loyer, sa nourriture et l’entretien

quotidien de sa chatte bien-aimée, Little Girl Peaches.

Lana s’est associée aux Mères Mohawk pour remettre en question la construction actuelle

en cours sur le site de l’ancien Hôpital Royal Victoria, où travaillent les entrepreneurs de McGill

terrain inquiétant susceptible de contenir des charniers de peuples autochtones, MK-Ultra

victimes et autres.

Pendant son séjour à l’institut Allan Memorail, Lara réussit à se faufiler hors de l’hôpital

une fois et à faire le tour du terrain une autre fois, où elle fut témoin de personnes en train

de creuser de la terre au milieu de la nuit. La zone où elle a assisté à cette activité a

depuis été identifiée comme une zone d’intérêt dans le cadre de l’enquête en cours.

Lana et les autres victimes du Dr Cameron et de MK-Ultra attendent depuis des années

qu’une action collective soit intentée devant les tribunaux.

Le gouvernement canadien refuse de régler l’affaire et de présenter des excuses

officielles, bien que rien ne l’empêche de le faire.

L’histoire de Lana a été couverte par des médias tels que la CBC, qui a fait un dernier

reportage sur son sort en 2020.

Aujourd’hui, Lana attend toujours que justice soit faite et qu’une indemnisation soit

versée.

À ce rythme, Lana ne vivra peut-être pas assez longtemps pour voir un quelconque

règlement, et son seul souhait est de vivre ses dernières années à la recherche de la vérité

et d’obtenir une indemnisation avant qu’il ne soit trop tard.

Lana et ceux qui la soutiennent sont une source d’inspiration pour les milliers d’autres

personnes qui se trouvent dans la même situation, frustrées d’avoir enduré toute une vie

de chagrin et de perte sans aucune reconnaissance ou indemnisation officielle.

Faites un don si vous le pouvez, et si vous ne le pouvez pas, partagez l’histoire de Lana.